A two-days Londoner
Deux ans que je ne suis pas allée à Londres, huit mois que je n'ai pas vu ma Caro et son petit Dénis. L'occasion rêvée de franchir la frontière et de passer sous la Manche. Je laisse mes pensées en quarantaine à la douane. La tête vidée, juste envie de profiter. Carpe Diem.
Encore une ville où je me verrais bien vivre. Une ville parmi tant d'autres. Mais ici, vraiment, hormis le temps, je crois que je me sentirais bien. Caro a pour mission de me trouver un job. Même si je sais que je ne le ferai pas. Pas comme ça en tout cas.
Deux jours sous un soleil radieux, avec une douce chaleur estivale. Du monde dehors, partout. Des gambettes voire des fesses à l'air que tout le monde ignore, des Porsche au milieu des HLM qui n'ont l'air de choquer personne. C'est ça Londres, l'indifférence, la tolérance. Peut-être que toute cette excentricité, c'est fait pour choquer. Dommage, ça n'a pas l'air de vraiment marcher.
Deux jours cool, tranquille, sans se presser. Juste déambuler, observer. Me souvenir aussi. Je débarque vendredi 21h30 à King Cross. Je passe devant le McDo où, two years ago, on s'était empiffré un hamburger tard dans la nuit.
Plus tard, je découvre le sud de Londres, plus populaire, plus calme. Le petit "chez eux" de Caro et Denis, ce petit balcon sur ce grand parc avec ces enfants trop mignons qui jouent au foot au milieu de quelques gens bizarres qui se prélassent. Southbank, Borough Market et le soir, Shoreditch et BrickLane. La London attitude. Des pintes de bière, des barbecues géants, de la musique. Une bonne soirée.
Dimanche, Spitafields, son marché, son ambiance. Malheureusement, mon porte feuille est un peu vide, sinon c'était craquage géant assuré. Il y a deux ans c'était asian food, cette année, je craque pour le Fish & Chips local. J'ai bien fait.
Atmosphère assez dingue, musique plein pot, des gens qui dansent, des gens qui boivent. Un marché improvisé dans la rue indienne de BrickLane. Une ambiance que j'adore. Le temps passe trop vite. It's time to go. Un petit passage rapide dans les petites rues aux alentours de Covent Garden et c'est l'heure de mon train. Une parenthèse tellement trop courte mais qui me fait tellement de bien. London, c'est sûr, I'll come back soon.